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Le PM discute des changements climatiques avec un haut responsable britannique

Le Premier ministre, Dr Moustafa Madbouli, s’est entretenu avec Alok Sharma, l’émissaire du Premier ministre britannique, également président de la 26e session de la Conférence multilatérale de l’ONU sur les changements climatiques (COP26). C'était en présence de la ministre égyptienne de l’Environnement Dr Yasmine Fouad et de l’ambassadeur de Grande-Bretagne au Caire, S.E. Geoffrey Adams, ainsi que d’autres responsables du ministère égyptien des Affaires étrangères, apprend-on de la page officielle du Conseil des ministres.

Dr Madbouli a commencé par mettre l’accent sur l’intérêt de l’Egypte à coopérer avec la partie britannique afin de faire aboutir la conférence multilatérale prévue se tenir du 1 au 12 novembre 2021 à Glasgow en Grande-Bretagne, dans le but d’obtenir les résultats escomptés.

Le PM a également passé en revue les positions nationales vis-à-vis des questions en suspens dans les négociations sur les changements climatiques, affirmant à cet égard l’importance de réaliser un progrès tangible au niveau du financement, afin de permettre aux pays en développement de respecter leurs engagements dans le cadre de l’accord-cadre conclu et d’accorder une plus grande importance à la question de l’adaptation avec les changements climatiques.

 Dr Madbouli a réaffirmé l’engagement de l’Egypte à poursuivre les efforts pour mener à bien les négociations sur les changements climatiques. Cela est clair dans la demande présentée par l’Egypte pour abriter la COP27 en novembre 2022.

Le chef du Gouvernement a ensuite jeté la lumière sur les stratégies nationales adoptées pour respecter l’environnement, dont notamment les projets réussis des énergies renouvelables, ainsi que l’initiative des “sukuks verts” pour financer le développement durable, outre l’initiative de conversion au gaz naturel des véhicules, ce qui contribue à réduire les émanations.

La ministre de l’Environnement a, quant à elle, jeté la lumière sur l’adoption par l’Egypte du concept de rétablissement vert, et l’adoption de démarches dans ce sens, en finançant des projets verts et en adoptant les critères écologiques durables en investissant dans les projets nationaux.

Le responsable britannique a, pour sa part, exprimé son aspiration à davantage d’action commune avec l’Egypte pour stimuler les partenaires internationaux,  hausser les espoirs collectifs et réaliser des résultats tangibles et efficaces sur ce point. Il a ensuite loué les grands progrès réalisés par l’Egypte dans le domaine  de la production d’énergie renouvelable.